Le manoir de la verrière

/!\ le spot n’est plus accessible /!\ le manoir a été repris et il est en actuellement en cour de restauration , des caméra ont été installé /!\ ils fera l’objet d’une restauration complète son avenir sera bénéfique, des salle de conférence ainsi que pour organiser des mariages 😎

Né en 1882 avec la nationalité suisse dans une Alsace annexée par l’Allemagne, L’ancien propriétaire a passé sa vie à défendre la France. Son amour pour Marianne lui a d’ailleurs valu huit mois de prison durant la Première Guerre mondiale, de multiples réquisitions et expulsions. Tout ça pour finir déchu de ses droits civiques à la Libération, soupçonné de collaboration. « Il en fut passablement écœuré, car ce qui lui fut reproché est d’avoir voté les pleins pouvoirs à Pétain, comme 568 autres parlementaires » « Cet épisode, ajouté à la nationalisation de la Manufacture des tabacs en 1947, l’a poussé à quitter sa ville natale. » À qui il a tout de même légué 150 millions de Francs à sa mort, en 1959.

Si L’ancien propriétaire naît sous nationalité suisse, c’est parce que sa famille, originaire d’Alsace, s’est expatriée en Suisse après que Napoléon, en 1810, a décidé de nationaliser la production de tabac, mesure que ses successeurs assoupliront très vite. En Suisse, la famille de L’ancien propriétaire a d’ailleurs implanté une nouvelle manufacture de tabac, précisément à [lieu cacher], village frontalier avec la France. Pratique, pour faire passer tabac et rouleaux à fumer en contrebande…

Expulsé de chez lui par les Allemands

C’est en 1911 que L’ancien propriétaire prend, avec son cousin André, les rênes de la manufacture de tabac de ça ville, déjà la plus importante d’Alsace. « L’ancien propriétaire et André se partagent les tâches : le second s’occupe plus des aspects techniques, tandis que L’ancien propriétaire prend en charge le secteur commercial.

Si la manufacture de tabac fait la fortune de L’ancien propriétaire, la Première Guerre mondiale le voit passer huit mois derrière les barreaux, à Colmar et Mulhouse, pour « manifestation de sentiment anti-allemand ». 

Sa villa de sa ville étant réquisitionné par l’état-major allemand, lui-même refusant de fournir les soldats allemands en tabac, il se réfugie en Suisse. Comme il le fera à Vaison-la-Romaine, durant la Seconde Guerre mondiale, son château étant transformé en centre de formation pour officiers SS.

Après l’armistice de 1918, L’ancien propriétaire reprend la direction de la manufacture de tabac dont l’État français, nationalisation oblige, est le client unique. Dans le même temps, il multiplie les subventions aux associations, construit des résidences en France, etc.